Combien d'élus communistes n'ont pas voté pour la liste conduite par Paul Vergès lors des Sénatoriales de dimanche ? Les observateurs avancent une fourchette de 150 suffrages reportés sur des listes concurrentes. Le PCR veut savoir pourquoi ? Qu'est-ce qui explique une telle défection chez les communistes, et "ces résultats surprenants" ?
Dimanche soir sur le plateau télé de Réunion Première, Paul Vergès a d'abord parlé de grands électeurs en rupture avec la situation économique et sociale de La Réunion. Il a aussi parlé d'élus "nantis". Ces explications ne suffisent pas puisque le bureau de presse du PCR demande dans son communiqué, des précisions aux communistes et à ses partenaires..
"Le Parti communiste réunionnais souhaite tirer tous les enseignements du manque de cohésion entre élus communistes, d’une part, et entre les élus du parti et leurs alliés, d’autre part, dans nos conseils municipaux et au Conseil général". Et c'est la "procédure d'urgence" qui sera utilisée pour "des rencontres d'approfondissement de l'analyse".
Que va-t-il se passer dans les conseils municipaux et au Conseil général ? Faut-il s'attendre à un dispositif particulier pour identifier "les traîtres" ? Va-t-on vers une remise en cause de l'accord établi avec les "Modéré" pour la constitution d'une majorité au Conseil général ?
Une certitude. Si la réaction du PCR se limite à ces interrogations, cela signifie que les responsables communistes n'ont rien compris ni au message des Régionales 2010, ni aux récentes Sénatoriales. C'est en effet une remise en cause en profondeur du PCR et de son mode de fonctionnement que veulent la plupart des communistes…"
Dimanche soir sur le plateau télé de Réunion Première, Paul Vergès a d'abord parlé de grands électeurs en rupture avec la situation économique et sociale de La Réunion. Il a aussi parlé d'élus "nantis". Ces explications ne suffisent pas puisque le bureau de presse du PCR demande dans son communiqué, des précisions aux communistes et à ses partenaires..
"Le Parti communiste réunionnais souhaite tirer tous les enseignements du manque de cohésion entre élus communistes, d’une part, et entre les élus du parti et leurs alliés, d’autre part, dans nos conseils municipaux et au Conseil général". Et c'est la "procédure d'urgence" qui sera utilisée pour "des rencontres d'approfondissement de l'analyse".
Que va-t-il se passer dans les conseils municipaux et au Conseil général ? Faut-il s'attendre à un dispositif particulier pour identifier "les traîtres" ? Va-t-on vers une remise en cause de l'accord établi avec les "Modéré" pour la constitution d'une majorité au Conseil général ?
Une certitude. Si la réaction du PCR se limite à ces interrogations, cela signifie que les responsables communistes n'ont rien compris ni au message des Régionales 2010, ni aux récentes Sénatoriales. C'est en effet une remise en cause en profondeur du PCR et de son mode de fonctionnement que veulent la plupart des communistes…"